L'attention c'est la vie

Toutes ces histoires qui me sont arrivées après le covid m'ont interrogé sur les problèmes de l'attention.

Je me suis aperçu que les réflexes, les habitudes, qu'elles soient physiques émotionnelles ou psychologiques, étaient des mécanismes nous permettant de fonctionner sans l'attention.

Que l'attention est la porte qui ouvre sur la conscience.

Que la conscience, ce sont les yeux de l'esprit qui s'ouvre sur le monde, sur la vie, sur la sensation d'être vivant.

L'attention, et la conscience qui en découle, c'est la vie.

L'attention n'est pas la concentration, c'est son inverse.

J'ai compris l'origine du mot concentré : quelqu'un de concentré, c'est un con centré sur lui-même.

A l'opposé, l'attention est une ouverture sans choix, vers l'intérieur comme vers l'extérieur.

Elle est l'éveil des sens, des sensations, des émotions.

Une dent dedans

Il faut que je vous raconte l'histoire de ma dent.

Je me suis fait poser une dent sur pivot, c'est à dire qu'on m'a coupé une dent, qu'on m'a fait un petit trou dedans et qu'on y a planté une couronne.

Je rentre chez moi et trois jours plus tard, la couronne tombe.

Je repars chez le dentiste après avoir laissé quand même passer un mois.

Même histoire.

A la quatrième fois, le dentiste me dit : "Excusez-moi ! Je dois faire quelque chose qui ne va pas."

Je lui réponds : "Non non, ne vous inquiétez pas, je pense que c'est de ma faute."

J'avais remarqué que mon corps ne voulait pas de la couronne. Je sentais une inflammation qui perdurait jusqu'à ce que la couronne tombe.

Et donc je m'étais dit, cette fois-ci, il faut que mon corps accepte.

J'ai besoin de cette dent.

Le dentiste me (re)pose la couronne, je reviens chez moi, cause avec mon corps et lui dis : "Cette fois-ci, tu la gardes".

Et cette fois-ci, il l'a gardé.

Chaise pas sympa

Ce midi, j'ai super bien mangé. Ma fille nous avait préparé un superbe et bon plat que nous avons dégusté avec les yeux et avec la bouche.

Le repas fini, quand je me suis relevé de ma chaise, outch ! J'ai failli me coincer le dos.

Alors que tout allait bien avant de manger, j'avais maintenant le sacrum, le coccys, les ischions bloqués et le bassin bloqué en interne du côté droit.

La nourriture, peut-être ?

Non, je plaisante ! J'avais tout simplement oublié de mettre sur ma chaise mon coussin à moi.

Or la chaise ne "passait pas" !

Alors vous voyez, l'explication était toute simple !

Mantra

Mantra

A un moment donné j'ai utilisé, pour calmer mes cellules enflammées une sorte de mantra. je ne savais pas que faire et donc j'ai inventé, j'ai trouvé trois mots qui correspondaient à ce que j'aurais voulu que mes cellules fassent.

Le premier mot c'était calme.

Le deuxième mot c'était vivant parce que être calme, c'est bien, mais trop calme ça manque de vie quoi.

Et le troisième mot, c'était solide.

En étant attentif à mes cellules enflammées et en leurs suggérant, si l'on peut dire, ces trois mots-sensation, j'ai effectivement réussi à les calmer tout en les gardant vivantes.

C'est la première fois de ma vie que j'utilisais un mantra.

Croyances

Je pense que les croyances sont nocives.

Toutes les croyances : celles qui commencent par "je crois" comme celles qui disent "je ne crois pas".

Je pense que les idéologies, les rêves, les illusions, sont nocifs.

Peut-être même l'espoir quand il n'est que le pendant du désespoir.

Toutes ces choses naissent de la peur, d'un besoin de sécurité.

Peur de l'avenir, peur de la réalité, peur de l'inconnu, peur de la différence, peur de n'être pas plus important que le papillon qui s'envole sous mes yeux.

Toutes ces choses génèrent de la violence, des murs, du sang.

Je choisis l'esprit rationnel, le coeur en paix et la découverte permanente et émerveillée de ce monde que je ne connais pas, que je ne connaitrai jamais.

Parce qu'il est vivant.

Prise de tête

J'enregistre une histoire de sensibilité et ce n'est pas un problème qu'on entende. Même si quelquefois j'ai peur qu'on me prenne pour une chochotte. Ce mot n'est peut-être pas dans le dictionnaire mais mon micro l'a reconnu. Là j'ai fait deux choses à la fois, j'enregistre et je discute avec ma fille.

Concentrons-nous.

J'ai été un peu malade et du coup ça m'a sans doute rendu plus sensible.

En tout cas voilà une histoire d'électro sensibilité.

Tout d'abord hier soir, j'ai regardé une présentation sur écran des photos d'un voyage.

Beau, passionnant, nous étions en famille, bref un bon moment.

Malheureusement, en milieu de soirée, j'ai été obligé de m'excuser pour pouvoir aller me reposer. J'étais au bord du malaise. J'ai mis ça sur le compte de la fatigue, peut-être de l'écran, et peut-être encore d'un téléphone qui n'aurait pas été mis en mode avion.

Eh bien je me trompais complètement.

Ce matin, je remettais en circulation ma tête complètement bloquée, si bien que j'ai pu vérifier ensuite ce qui la bloquait.

J'ai d'abord voulu reprendre la lecture de mon livre sur la liseuse, et là, paf, mon crâne se bloque.

Je n'y croyais pas. Depuis le temps que je l'utilise, je n'avais jamais remarqué qu'elle me bloque le crâne. J'ai fait des tests, une main sur la tête, l'autre pour démarrer puis couper la liseuse. J'ai bien été obligé d'admettre la réalité.

Mais comment faire pour lire ? Certes j'ai des livres, mais j'ai surtout une bibliothèque électronique fabuleuse. Je me suis dit, je vais voir si je peux lire sur l'ordinateur.

Je vais chercher mon ordinateur et en passant dans la pièce d'à côté, paf, mon crâne se bloque.

Juste à l'endroit où j'étais assis hier soir pour la présentation du voyage.

Mais d'où vient ce blocage.

J'ai l'idée de tester avec ma main tournée vers l'extérieur, en tournant sur moi-même. Je sens effectivement une pression très nette d'un côté de la pièce précisément. Je ne comprends pas, il n'y a qu'un mur. Je commence déjà à me faire des idées et à pester contre les antennes de télécommunications. C'est sùr, ils en ont mis en service une nouvelle dans cette direction !

Et puis soudain j'ai un soupçon : la belle lampe à sel que j'ai sous le nez n'y serait-elle pas pour quelque chose ?

Je la débranche et là, paf, ma tête recircule. Je la branche sur une autre prise, pas de problème.

C'est donc la prise qui pose problème.

La même histoire m'arrive quand je veux brancher mon ordinateur sur une prise secteur.

Zut, je ne vais pas m'en sortir.

Une idée me vient, celle d'utiliser une multiprise. Allons-y : la multiprise, la prise de l'ordinateur et paf, ça bloque.

Re zut.

Une autre idée me vient (il faut être rusé a défaut d'être fort) celle d'appuyer sur le petit bouton rouge de la multiprise. Et là, youpi, le blocage c'est fini.

Ne me demandez pas pourquoi, mais ça marche.

J'ai pu de même réinstaller la lampe à sel sur une multiprise en appuyant sur le petit bouton rouge.

La vie est belle non ?

Merci la vie

Il faut que je raconte une histoire extraordinaire.

Il y a quatre ans, j'ai dù attraper le covid.

Depuis, comme tout le monde maintenant, je me trimbale avec un syndrome post covid qui, en

resserrant les tissus conjonctifs, provoque une inflammation sous-jacente profonde dans tout le

corps. Je ne m'étends pas sur les conséquences. Je peux résumer en disant que je me bats contre ça

depuis, et que j'estime que mon métier et ma curiosité m'ont permis d'échapper au pire, AVC,

paralysie, Alzheimer, suicide, etc ...

Je n'exagère pas.

J'avais remarqué que l'origine de ce syndrome pas marrant était nerveuse et déjà, je savais qu'une

des pistes pour m'en tirer passait par une rééducation de mon système nerveux, de mon attention.

Mais bon, ça n'avançait pas dur.

Et puis, d'un seul coup, le miracle.

Une personne me parle d'un taux vibratoire élevé, de manque de confiance en moi, de peurs

profondes. Une autre me confirme que mes peurs m'empêchent d'avancer. Je ne comprends pas

grand-chose à tout ça.

Mais mon esprit revient vers mon enfance, l'enfant bizarre que j'étais, toujours décalé, et ce combat

de toute une vie pour concilier ma sensibilité avec le monde qui m'entoure.

Je sais profondément que seules mes pensées, mes peurs, mes désirs font obstacles à cette unité à

laquelle j'aspire. Dans ma pratique quotidienne du Ta\u0026iuml; Chi Chuan je le vérifie très concrètement.

Et cette méditation sur mes peurs me renvoie à cette peur profonde, ce traumatisme que j'ai vécu il y

a quatre ans en rencontrant le covid. Traumatisme dont je ne me remets pas.

La peur est sensation. Je la sens dans tout mon corps, tout mon esprit.

Et si j'arrêtais d'avoir peur ?

Voilà, j'arrête ...

Et le miracle se produit : je sens l'inflammation qui reflue dans tout mon corps, dans toutes les

cellules de mon corps.

Je retiens mon souffle et mes pensées de peur d'empêcher le miracle de s'accomplir en n'arrivant pas

à y croire.

Mais c'est fait : cette inflammation qui me brùle de l'intérieur depuis 4 ans a disparu.

Merci la vie.