La cage thoracique

Cage Thoracique
L

a cage thoracique se compose des dorsales à l’arrière, du sternum à l’avant du corps, des côtes qui les relient mais aussi des omoplates et clavicules qui rattachent les épaules.

Nous ferons dans l’ordre :

Nous allons explorer quelques causes courantes qui entraînent des blocages de la cage thoracique.

Geste   répété
ou
position   de   travail

L

e travail est une source inépuisable de pathologies souvent caractéristiques.

Des efforts répétés ou trop intenses du bras droit par exemple provoqueront :

Blocage   émotionnel

Q

uand toute la cage thoracique est bloquée (vertèbres dorsales, côtes et sternum) de manière uniforme, l’origine du blocage est très probablement émotionnelle. C’est une situation beaucoup plus courante qu’on ne le pense, mais elle passe souvent inaperçue parce que sans douleur. Le patient décrira parfois une sensation d’oppression, une gêne respiratoire, un essoufflement. Pourtant ce blocage est souvent associé à une grande fatigue liée à la fois à la tension permanente des muscles thoraciques et à une sous-ventilation consécutive à cette tension.

Une personne sensible peut se bloquer très facilement, "pour très peu de choses" diront des personnes extérieures. Si la surtension émotionnelle n’a pas été trop forte, elle va finir par se débloquer, sinon, le blocage s’installe durablement. (voir le chapitre : Causes de blocage du mouvement interne)

Estomac noué

N

otre mode de vie moderne est source de nombreuses tensions que nous gérons comme nous le pouvons. Ces tensions sollicitent nos organes et spécialement l’estomac qui se retrouve en première ligne pour essayer de "digérer" ce qui nous arrive. Le foie, quant à lui, réagit aussi en réagissant à la colère tandis que sa partenaire, la vésicule biliaire, travaille dur quand quand on "se fait de la bile"

Quand nos organes travaillent, ils sont tendus et ce n’est pas une métaphore puisque nous retrouvons ces tensions dans les tissus qui les entourent. Résultat : un estomac noué, par exemple, va bloquer le diaphragme et toute la zone environnante (la ceinture épigastrique).

Nous trouverons couramment les blocages suivant en relation avec cette situation :

Foie tendu

C

omme indiqué ci-dessus les tensions du foie, qu’elles soient liées à l’alimentation ou aux émotions, se répercutent sur la cage thoracique et très précisément sur les côtes qui recouvrent le foie : les côtes 7 à 12 du côté droit. On peut remarquer que la septième côte est en relation avec D7 qui, dans le cadre de l’énergétique chinoise est reliée au foie. Et nous remarquerons couramment que quand cette côte est douloureuse, le foie est effectivement tendu.

Coeur   serré

L

’expression qui dit qu’on a le cœur serré n’est pas qu’une image faite pour décrire un état émotionnel : elle parle d’une situation physique de blocage du cœur par la compression des côtes qui le recouvre.

C’est ainsi que nous trouverons un blocage caractéristique des côtes 4 à 6 du côté gauche qui signent l’état émotionnel correspondant et qui peuvent entraîner des dysfonctionnements du cœur : arythmie, palpitations, pointes douloureuses, etc.

Attention : Bien entendu, il n’est pas question ici de dire que cet état est toujours la cause de ces symptômes, bien au contraire. Nous n’intervenons qu’après tous les examens médicaux d’usage qui auront permis de vérifier qu’il n’existe aucune cause pathologique.

Les dorsales

Présentation

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es vertèbres dorsales sont au nombre de 12. Elles forment l’axe de la cage thoracique.

Les sept premières (D1-D7) sont reliées au sternum par une côte spécifique et sont directement en lien avec les épaules puisqu’elles s’étagent sur la hauteur des omoplates.

Les trois suivantes (D8-D10) correspondent à l’étage épigastrique qui tourne autour de l’estomac, de la rate, du diaphragme. Les blocages des uns et des autres sont liés.

Les deux côtes flottantes (D11-D12) peuvent être très douloureuses quand elles sont vrillées. Du côté du foie elles peuvent donner les mêmes douleurs qu’un calcul biliaire.

Symptômes

Le symptôme le plus courant est la douleur vive et précise que le patient essaie de situer en remontant sa main dans le dos. Bien souvent il désigne une vertèbre particulière parmi les plus sensibles :

Protocole

On commencera par s’occuper des dorsales de la même manière que les lombaires, en respectant le protocole commun décrit page .

Mais il est impossible de traiter les dorsales sans s’occuper des côtes qui s’y rattachent … et inversement.

Causes

L’omoplate

Pour simplifier, rappelons que l’omoplate et la clavicule vont former, du côté du bras, l’articulation de l’épaule. Le cas le plus courant de blocage viendra d’une vrille arrière de cet ensemble.

Scapula1

Observer d’abord le bord supérieur (ou cervical) de l’omoplate. Il peut être bloqué (absence de mouvement) ou en compression (mouvement spiralé dans un seul sens).

Pour corriger, étirer horizontalement le bord supérieur et suivre le mouvement généré par le corps. Vérifier alors le résultat de votre correction.

Ensuite, faites de même avec le bord interne (ou médial) de l’omoplate.

Enfin, vérifier que les muscles de l’omoplate de soient pas comprimés.

La   clavicule

Si la clavicule est bloquée, on maintient d’une main la partie proche du sternum tandis que l’autre main tient du côté de l’épaule en étirant dans le sens de la longueur. Comme d’habitude, on suit le sens de rotation proposé par le corps (en général vers le bas).

Le   sternum

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e blocage du sternum est un indicateur important de l’origine émotionnelle d’un blocage.

Pour le débloquer, on observe la compression entre chaque partie du sternum. Pour corriger, on pousse la partie inférieure vers le bas au moment où le mouvement interne descend. On vérifie ensuite le déblocage des parties.

On complétera en desserrant les articulations des côtes au niveau du sternum. Si l’articulation est bloquée, on place un doigt sur le sternum, un autre sur la côte et on exerce un mouvement d’écartement doux et constant jusqu’à sentir le relâchement des tissus.

Les côtes

Les côtes sont faites pour fonctionner ensemble et de ce fait, le blocage d’une côte pourra être très douloureux.

Des   côtes   remarquables

Une côte est un os long et fin qui forme un demi-arc de cercle et qui s’articule avec les dorsales dans le dos (pour les 10 premières côtes) et le sternum à l’avant du corps (pour les 7 premières côtes.

Elle a un mouvement naturel de vrille qui a tendance à se bloquer vers l’arrière.

Pour corriger une côte il faudra donc vérifier et corriger :

La technique de déblocage sera différente selon les côtes.

Pour les trois premières côtes, en se plaçant sur le côté de la personne, on pourra avantageusement placer une main sur la partie dorsale de la côte, une autre sur la partie antérieure, à l’avant du corps. On exercera simultanément une poussée vers le haut à l’arrière et vers le bas à l’avant en suivant le rythme et le sens naturel du mouvement interne. On relâchera en même temps que le relâchement du corps. (photo)

Pour les côtes suivantes, il sera plus simple de travailler sur la partie dorsale en plaçant une main près de la partie vertébrale de la côte et une autre sur sa partie latérale. (photo)

Blocages profonds

En cas d’accident, de déboîtement de l’épaule ou d’inflammation, il faudra souvent ajouter deux vérifications :