Comment lutter contre le COVID ?

Mon problème n'est pas d'empêcher l'infection par le virus du COVID.

Pour cela tout le monde est au courant de ce qu'il faut faire.

Mon problème est de lutter contre le COVID long, que je nommerai par la suite pour plus de facilité, SPC (Symptômes Post Covid).

C'est le problème actuel le plus urgent à résoudre parce qu'il provoque des conséquences désastreuses pour la santé physique et mentale.

Je n'ai aucune compétence médicale, je ne suis pas scientifique, mais j'observe et la manière dont j'observe entraîne une approche originale et j'espère complémentaire du sujet.

Affaire à suivre ...

Présentation des symptômes post-covid

Les symptômes post-covid que j'ai pu observer consistent en un resserrement des tissus conjonctifs.

Ces tissus sont comme un emballage de toutes les parties du corps, c'est-à-dire des muscles, mais aussi des os, des muscles avec les os, les artères, les nerfs. La peau, le diaphragme, le péritoine, la plèvre en font partie.

Ce resserrement diminue la circulation profonde, lymphatique et sanguine, et crée un état inflammatoire sous-jacent dans tout le corps.

Ces symptômes sont variables d'une personne à l'autre, ils apparaissent après un covid, que celui-ci soit connu, ou non.

Cet état entraîne de la fatigue, une sensation de resserrement, de dessèchement interne et peut déclencher des flambées inflammatoires très douloureuses localisées essentiellement autour de trois foyers : le bassin, le diaphragme et entre les épaules.

Il n'y a donc pas de symptômes spécifiques pour le post-covid. Les symptômes dépendront du point faible de chaque personne.C'est pourquoi il est si difficile de repérer les conséquences à long terme d'un covid.

Ces symptômes peuvent revenir à l'occasion d'un stress émotionnel ou physique.

Ce stress est très variable selon la réactivité de la personne.

Le temps pour que les symptômes disparaissent d'eux-mêmes n'est pas connu.

Comment repérer un symptôme post-covid

"je ne sais pas ce qui m'arrive"

"je n'ai jamais eu une douleur pareille"

"c'est venu brutalement, je ne sais pas pourquoi"

"on a fait tous les examens et il n'y a rien"

Directement sur la personne, on va pouvoir repérer un pincement caractéristique d'un symptôme post-covid.

On teste ce pincement avec deux doigts posés le long de la colonne, de chaque côté d'une apophyse épineuse.

Si on sent un resserrement latéral des doigts, on a repéré un pincement post-covid.

On retrouvera ce pincement latéral au niveau de chaque vertèbre, spécialement dans la zone du bassin, du diaphragme et des épaules.

Travailler sur le Syndrome Post Covid

Présentation

Depuis quelques mois je suis confronté dans mon métier à de nombreux cas de syndromes post COVID (SPC) qui nécessitent des traitements spécifiques pour pouvoir soulager le patient.

En effet, le COVID peut avoir pour conséquence de resserrer tous les tissus conjonctifs, réduisant ainsi la circulation profonde et créant une inflammation sous-jacente.

Outre une fatigue profonde, la personne touchée pourra être confronté à des "emballements" inflammatoires très douloureux souvent localisés autour de trois centres : le petit bassin (péritoine), la ceinture épigastrique (diaphragme thoracique), la ceinture scapulaire.

Des dysfonctionnements des organes concernés peuvent être constatés.

Les symptômes sont très variables et correspondent souvent avec les fragilités d'un individu.

Identifier un SPC

Tout d'abord qu'est-ce qui permet d'identifier un SPC ?

Suite à des observations répétées et corrélées, tant personnellement que chez mes patients, j'ai remarqué qu'un marqueur du SPC était un pincement latéral de l'axe central et vertical du corps (PPC : Pincement Post Covid).

Ce pincement peut être facilement observé en plaçant un doigt de part et d'autre de l'apophyse épineuse d'une vertèbre. La sensation de rapprochement des deux doigts indique un pincement des tissus conjonctifs caractéristique d'un SPC.

Parfois, le resserrement est tel qu'il faut tout d'abord décompresser les vertèbres avant de percevoir le PPC.

Pourquoi travailler sur le PPC

Parce qu'il va empêcher le travail de remise en place et de rétablissement de la circulation que mes soins permettaient habituellement.

Le PPC agit comme une couche de blocage supplémentaire et généralisée qu'il faut débloquer avant de pouvoir faire autre chose.

En supprimant le PPC on redonne un mouvement primordial qui réduira la fatigue et les crise inflammatoires du patient.

Comment réduire le PPC

On commencera par la base du rachis, donc le sacrum :

Sacrum

▪ Ligne 1

Placer un doigt de part et d'autre de l'apophyse épineuse d'une vertèbre. La sensation de rapprochement des deux doigts indique un pincement des tissus conjonctifs caractéristique d'un SPC.

Etirer entre les deux doigts jusqu'au relâchement des tissus.

Répéter la manoeuvre avec les cinq vertèbres du sacrum.

▪ Ligne 2

De la même manière, desserrer entre la vertèbre et le muscle.

▪ Ligne 3

Puis desserrer entre le sacrum et l'iliaque

ATTENTION :

Aucune manoeuvre ne doit être automatique.

On ne desserre QUE SI on observe un pincement.

On desserre JUSQU'AU relâchement des tissus.

On procédera de même en suivant les lignes représentées sur les figures suivantes.

Lignes du PPC postérieures
Lignes du PPC antérieures

Jambe de bois

Le principe du massage covid exposé dans l'article précédent permet de dégrossir l'inflammation liée au covid et de relancer une circulation dans les zones traitées.

Mais le pincement des tissus conjonctifs s'étend en fait à tout le corps. J'ai ainsi pu constater que ma jambe pouvait être dure comme du bois, sans sensation de circulation dans les muscles.

Ceci est due au resserrement des tissus qui enserrent les muscles, conséquence de l'inflammation profonde post Covid.

En plaçant mes deux mains, pouces côte à côte, sur ma cuisse, dans le sens de la jambe, j'ai ainsi observé ce resserrement entre deux de mes muscles, tout le long de la cuisse.

J'ai donc desserré patiemment sur le trajet : étirer latéralement, sentir le relâchement, descendre un peu plus bas ...

Et j'ai répété la manoeuvre tout autour de la cuisse : jamais je n'aurais cru qu'il y avait autant de muscles dans une cuisse !

Vous ne devinerez jamais combien de temps j'ai passé ...

Une heure, la première fois que j'ai fait ça !

Mais ça valait le coup, non seulement pour la sensation de légèreté et de vie dans ma jambe, mais aussi pour prévenir les problèmes circulatoires que je sentais venir, ou les risques d'accidents liés à la raideur des tissus.

Pincement Thérapie

Vous avez bien compris, je pense, que l'histoire de la jambe de bois était un exemple de toutes les manières dont l'inflammation du covid peut émerger.

Nous avons déjà dit qu'elle était très variable en intensité et en localisation selon les personnes.

Dans la rubrique "mon covid à moi", je décrirai toutes les zones improbables sur lesquelles j'ai pu intervenir de cette façon.

Cependant, cette manière de faire touche difficilement les zones profondes, comme par exemple le ventre. Ces pincements profonds apparaissent en surface comme un point de resserrement profond. ils correspondent souvent à une zone douloureuse.

Pour intervenir dessus, nous allons demander au corps de faire ce travail de desserrement. pour ce faire, je pince le point douloureux entre deux doigts je porte mon attention sur le trajet profond de ce pincement.

De cette manière j'amène le corps à être conscient du problème et je l'encourage à faire le calme, je le rassure pour qu'il accepte de relâcher la tension des tissus qui lui ont servi de protection.

... et ça marche !

Comme toutes les manières de faire que je propose, celle-ci doit se fonder sur une observation objective. Pour vérifier que cette façon de faire marche, je vous encourage à vous entraîner sur des pincements plus classiques.

Prenez par exemple le pincement d'une vertèbre : commencez par observer le pincement, puis rapprochez vos deux doigts en maintenant votre attention et en encourageant le corps à se détendre. Quand vous ressentez la détente, relâchez puis vérifiez que la manoeuvre a fonctionné.

Cette technique m'a permis de venir à bout de problèmes d'intestins provoquée par l'inflammation du ventre mais aussi d'un problème de hanche récurrent qu'il n'arrêtait pas de se déboîter.

Comme vous savez que j'aime les acronymes, j'ai décidé d'appeler cette technique Pincement Thérapie, que l'on peut abréger en P.T.

Bref, j'me la pète !

Des sigles à Gogo

SPC Syndrome Post Covid
PPC Pincement Post Covid
- il resserre tous les tissus conjonctifs
- il réduit ainsi la circulation profonde
- il crée une inflammation sous-jacente
MPC Massage Post Covid
DP4 Déboîtement Postérieur des 4 membres
OCVObserver ; Corriger ; Vérifier
PT Pincement Thérapie
DTT Décollement Tissulaire Thérapeutique

Inflammation profonde

Je suis très partagé entre l'envie de parler de ce que je découvre et la crainte que ce soit interprété comme du charlatanisme.

Mais les résultats obtenus me poussent à partager ça avec ceux qui veulent bien me prendre au sérieux.

Mon principe reste le même : Observer Corriger Vérifier (OCV).

J'ai recherché un moyen d'atteindre l'inflammation profonde post-covid, particulièrement au niveau de la base du péritoine.

Elle se manifeste par exemple par des douleurs très vives au niveau du sacrum avec la sensation d'un nerf pincé, et par un gonflement des tissus qui signale l'inflammation.

Cette douleur peut perdurer même après avoir travaillé sur le sacrum : suppression des pincements post-covid, décompression et remise en place des vertèbres, équilibrage du sacrum.

J'avais remarqué que même après ce travail, les disques intervertébraux manifestaient une inflammation par un pincement latéral (PPC). Je sentais que ce pincement était en relation avec le bassin profond.

J'ai donc placé une main sur le sacrum, deux doigts de chaque côté d'un disque, et l'autre main en face sur le ventre. J'ai senti la relation entre mes deux mains me permettant d'observer le trajet de l'inflammation.

Quand j'ai légèrement comprimé le disque, j'ai observé une réaction de dilatation des tissus sur le trajet inflammatoire interne.

J'ai constaté ensuite la suppression du pincement et du trajet inflammatoire.

Non au COVID

Pendant longtemps j'ai hésité à parler de syndrome post covid.

Bien sùr, ça compliquait mon travail en ajoutant une couche de blocage aux blocages existants. Et puis l'inflammation sous-jacente rendait plus fragile le résultat du soin.

Cependant j'avais peur d'angoisser la personne inutilement en lui parlant de ce syndrome.

Et puis un jour que je soignais une femme pour un mal de dos presque banal, il s'est passé un événement déclencheur qui m'a décidé à en parler.

Nous avions discuté de covid avec cette femme, et parler des conséquences diverses de ce virus.

J'ai appris qu'elle était mère de trois enfants en bas âge, qu'elle avait un mari, un travail qui l'intéressait et que tout se passait bien dans sa vie.

Mais à la fin de la séance elle me dit :

"C'est la première fois que j'en parle mais je vous l'avoue, il m'arrive le matin de m'asseoir à bord de mon lit et de me dire "Mais à quoi bon vivre..."".

Sa déclaration m'a tellement choqué que j'ai mesuré l'importance de parler de ce syndrome pour permettre à chacun d'avoir conscience des éventuelles conséquences qu'il peut avoir sur lui et éviter ainsi des dénouements potentiellement dramatiques.

Chacun doit pouvoir mesurer quelle part de responsabilité peut avoir cette maladie dans notre état d'esprit, nos émotions, notre manière de gérer les relations.

J'ai de la chance d'avoir un bon instinct de survie et de pouvoir me dire : "non ce virus, il ne m'aura pas !".

DTT

Attention au décollage !

Non, là je décolle ...

donc, après la Pincement Thérapie :

le Décollement Tissulaire Thérapeutique (DTT)

qui permet d'intervenir sur les tissus profonds collés sur des surfaces :

Par exemple, j'ai pu m'apercevoir que l'inflammation du ventre, centrée au niveau de la troisième vertèbre du sacrum correspondait à une inflammation du péritoine.

Du coup, l'inflammation était entretenue par une adhérence du péritoine derrière le sacrum et contre le bassin.

Comment faire pour la décoller ?

Comme pour la Pincement Thérapie mais, dans ce cas, je pose simplement la main à plat sur la zone concernée ... et j'attends.

Sympathique ou pas

Je cherche, je cherche.

Pourquoi cette inflammation covid revient par crise, pourquoi mes tissus ne se desserrent t-ils pas, pourquoi ce syndrome post-covid ne disparaît pas ?

Je suis toujours aussi incompétent dans le domaine médical mais j'observe.

Aujourd'hui, mes observations m'amènent à conclure que le syndrome post-covid est essentiellement une conséquence d'un dérèglement du système nerveux autonome.

Ceci pourrait expliquer mes symptômes physiques : palpitations, douleurs cardiaques, emballement cardiaque, blocage respiratoire, inflammations brutales disproportionnées, douleurs intestinales, fatigue, sommeil épuisant, tissus resserrés, problèmes de peau, etc.

... comme mes symptômes neurologiques :

perte des réflexes (marche, conduite automobile), de l'attention, gestion défaillante des émotions (emballement émotionnel, envie de rien, difficulté à gérer les tensions émotionnelles courantes), douleurs inexpliquées, qui apparaissent et peuvent disparaître soudainement, qualité de douleur jamais rencontrée (vive, profonde, intense, ...)

Des diagnostics de neurologues ainsi que des dossiers de la HAS sur le SPC me confortent dans mes conclusions.

Et après ?

Chakras

Quelques remarques concernant la localisation des inflammations Covid

J'avais d'abord remarqué la correspondance de cette inflammation avec des zones préférentielles :

J'ai pu observer une ligne de pincement Covid qui entoure le corps à ces niveaux-là.

En travaillant dessus par pression des doigts sur la ligne, j'ai bien obtenu la réaction du corps qui donne une sensation d'être repoussé, propre à l'inflammation Covid, et desserre le pincement en résultat.

La correspondance de ces centres inflammatoires avec les chakras m'intriguait.

J'ai recherché les trajets correspondants aux chakras manquant et je les ai trouvés.

Ça me rappelle que j'avais déjà remarqué la correspondance des trajets de pincements Covid principaux avec le trajet des méridiens.

Il n'y a pas à en faire un foin.

Ça me parait normal que les observations du corps concordent.

Pas besoin d'extrapoler.

Résumé COVID

Bon, alors là, je commence à caler.

Je n'avance plus vraiment dans la découverte de moyens permettant de résorber les Symptômes Post Covid.

Donc je résume l'affaire :

J'ai attrapé le Covid (sans le savoir) et en ai subit des conséquences marquantes et variées.

Ceci depuis trois ans et ce n'est toujours pas terminé.

Grâce à cela et à mon métier, j'ai constaté avec mes mains un symptôme nouveau que je retrouve chez toutes les personnes qui ont eu le Covid (qu'elles le sachent ou pas) ainsi que sur certaines personnes après le vaccin.

Ce symptôme caractéristique, je l'ai appelé Pincement Post Covid.

Progressivement, je me suis aperçu que ce pincement n'était que la partie émergée d'une situation plus générale : le resserrement de tous les tissus conjonctifs, associé à une diminution de la circulation et à une inflammation sous-jacente.

Les symptômes rencontrés par les personnes porteuses d'un Syndrome Post Covid sont très variées, souvent ignorés, sauf en cas de "flambée inflammatoire" brutale caractérisée par la soudaineté, l'ignorance des causes, la douleur vive et insupportable, des résultats d'examens normaux.

J'ai trouvé différents moyens d'apaiser l'inflammation et de desserrer les tissus.

Mais pas de faire disparaître ce SPC.

Il se manifeste en réaction à une tension physique ou émotionnelle trop forte.

Car sa source est un dérèglement du système nerveux autonome.

Résumé COVID 2

Les différents moyens que j'ai trouvés pour apaiser (je n'ose pas dire résorber) l'inflammation consistent tous à desserrer la tension des tissus conjonctifs touchés par l'inflammation.

Ils sont repérables à la surface du corps par leur texture légèrement oedémateuse : "peau d'orange", "gonflés" et souvent un resserrement des tissus sur une ligne ou entre deux points.

Voici comment j'interviens :

Sur une ligne de resserrement

Je repère le resserrement.

Je place mes doigts de chaque côté de la ligne et je desserre en écartant mes doigts.

J'arrête quand je sens le relâchement, la détente des tissus.

Je vérifie le résultat. (O.C.V.)

La manoeuvre étant simple, j'ai espérée qu'elle puisse être effectuée sans forcément être attentif à toutes les étapes, mais j'ai constaté que sans attention tactile, elle ne fonctionnait pas.

Sur un point ou une zone inflammatoire

Je repère le "gonflement" de la peau.

J'appuie sur la zone en cherchant la direction du trajet inflammatoire.

Je surveille la réaction du corps qui repousse mon doigt.

Je vérifie le résultat

Pour atteindre une zone inflammatoire profonde

Par exemple, les trois centres inflammatoires principaux du SPC que sont le bas-ventre, le niveau de l'estomac, la jonction entre le cou et le thorax.

Je pose une main à l'avant et à l'arrière de la zone. (une seule main quand je travaille sur moi)

Je "demande" au corps de se déserrer de l'intérieur vers l'extérieur.

J'observe la réaction du corps pour obtenir confirmation de l'effet.

Commentaires

Bon d'accord : là, je sens que j'ai perdu tout le monde. On est tombé dans le mystico magnétisme, ou quoi ? Eh bien vous m'auriez dit que j'aurais fait ça avant le Covid, je vous aurais rigolé au nez.

Pas moi, c'est sùr, adressez vous à des spécialistes !

Et maintenant, je le propose couramment à mes patients, en les faisant "travailler" avec leur corps pour déserrer les tissus profonds.

Et ça marche ! Ils le vérifient par eux-même avec la sensation qu'ils perçoivent et moi je leur confirme dans le même temps de l'extérieur, ce qu'ils ressentent à l'intérieur.

Que s'est'il passé pour que je change comme ça ?

Le Covid est passé par là, mon Covid à moi, qui m'a obligé à réagir, à observer, à découvrir de nouvelles manières de faire pour contrôler et juguler ses effets.

Merci, mister Covid !

En tout cas, on me l'avait bien dit : le covid est un mystère ...

Trop Matisé

Au fur et à mesure du temps, des observations personnelles et professionnelles, je mesure l'importance et l'ampleur des conséquences de ce que j'ai appelé dérèglement du système nerveux autonome.

J'ai surtout travaillé au départ sur les conséquences physiques : resserrement des tissus, inflammation, blocage de la circulation. C'était une question de survie.

Mais j'ai aussi rencontré de graves problèmes concernant :

La gestion des émotions

L'envie de rien

Les gestes réflexes appris (faire du vélo, marcher, conduire une voiture)

La mémoire

L'attention

Je discutais récemment avec une amie de ces symptômes concernant le système nerveux et je la voyais comme sidérée par ce que je racontais. A la fin de mon exposé, elle s'est exclamée :

"Ce sont exactement tous les symptômes que j'ai rencontrés après mon traumatisme psychologique d'il y a vingt ans !"

J'ai eu ainsi la confirmation de mon intuition concernant le SPC :

Le corps a littéralement été traumatisé par sa rencontre avec le COVID. Et il a du mal à s'en remettre. Comme mon amie de son traumatisme datant de vingt ans.

Dessèchement

J'observe sur moi-même et mes patients une nouvelle étape du syndrome post-covid.

- Première étape, le pincement post-covid ou PPC.

- Deuxième étape, l'inflammation qui l'accompagne, d'abord sous-jacente puis se manifestant par crise aiguë ou de manière plus diffuse et profonde.

- Troisième et nouvelle étape, le dessèchement des tissus relié à la diminution de la circulation profonde provoquée par le resserrement des tissus. On constate ce dessèchement par l'absence de sensation de circulation quand on touche la peau et aussi par son aspect sec, tendu, granuleux.

En profondeur, c'est comme si les tissus se collaient entre eux et sur les structures osseuses auxquelles ils s'attachent. Pour rétablir la circulation dans les tissus, on les étire.

C'est comme pour le pull mohair qui s'était rétréci après être passé à la machine à laver.

Il était informe est beaucoup trop petit pour être enfilé.

J'ai étiré le tissu dans tous les sens, en douceur, ce qui lui a redonné sa forme et permis de le remettre.

Chemins de traverse

Plus je fais, plus je découvre.

Je me manipule, je me touche par-ci, par-là, je desserre, j'appuie, toujours pour prévenir ou soigner des douleurs.

Le covid introduit de nouveaux facteurs, responsables de douleur d'un nouveau genre.

Il faut y répondre par de nouveaux moyens.

J'en ai déjà décrit quelques-uns et je continue aujourd'hui pour vous parler des "chemins de traverse".

Par cette expression, j'essaye de donner un nom à des trajets inflammatoires qui traversent le corps d'avant en arrière, en travers, en diagonale, bref dans n'importe quel sens.

Une douleur dans le bas du ventre peut renvoyer à une douleur dans le bas de la fesse.

Une douleur sur l'épaule droite peut correspondre à un point sous le thorax gauche.

L'intérêt de repérer ces chemins de traverse est qu'on peut supprimer une douleur profonde par une simple pression sur les deux extrémités du chemin.

Comment faire ?

Je pose mes doigts sur un point douloureux dont je sens le prolongement profond.

En appuyant légèrement, je cherche la direction du chemin inflammatoire.

Avec mon autre main, je cherche intuitivement l'autre extrémité du chemin dans la direction indiquée.

Je la trouve quand je sens la réaction simultanée des deux points situés aux deux extrémités du trajet inflammatoire.

Je comprime légèrement le chemin entre mes deux doigts et la réaction du corps qui repousse mes doigts confirme la détente du trajet inflammatoire.

La douleur disparaît aussitôt.

Définition du Syndrome Post Covid

Resserrement global des tisssus conjonctifs associé à une inflammation sous-jacente lié à un traumatisme du système nerveux autonome.

Intégration du SPC

SPC

Avec le temps, la problématique du SPC évolue.

Il ne peut plus être considéré comme un phénomène nouveau mais comme faisant parti intégrante des différents niveaux de blocage du corps.

Concrètement, il n'est pas du tout certain qu'on puisse observer ce PPC sur un patient de prime abord.

De plus en plus souvent, le PPC est enfoui sous des resserrements des tissus et les blocages structurels traditionnels.

Il peut être localisé dans certaines zones du corps : bassin, ceinture épigastrique, sternum, cervicales ...

Dans la suite du texte, les phrases en italique indiquent des symptômes spécifiques du SPC.

Dorsales

resserrement des tissus de chaque côté de la colonne

compression verticale

torsion ou déplacement latéral

inflammation covid centrale sur colonne (ligne 1)

inflammation covid latérale entre colonne et muscle (ligne 2)

inflammation covid latérale (ligne 3)

desserrement entre vertèbre et côte

inflammation de l'articulation des côtes par rapport aux vertèbres Vérifier le mouvement d'ouverture de la pointe de l'épaule

Omoplate

Etirer le bord supérieur

Etirer le bord interne

inflammation du bord interne

inflammation du bord externe

inflammation sous l'omoplate (appuyer à l'extrémité d'une côte de chaque côté et vers l'intérieur de l'omoplate )

Clavicule

Etirer la clavicule

Sternum

inflammation covid centrale (ligne 1)

inflammation covid latérale (ligne 2)

inflammation covid latérale (ligne 3)

Décompresser verticalement si nécessaire

desserrement entre vertèbre et sternum si nécessaire

Côtes

Replacer la côte en face de la vertèbre, d'un côté et de l'autre

Débloquer les côtes : soulever derrière en baissant devant ou sur le côté

inflammation entre deux côtes

Epaule

Vérifier le mouvement du bras

Bloquer d'une main la tête de l'épaule et étirer de l'autre main le haut du bras vers le bas

Etirer ensuite l'ensemble du bras

Vérifier s'il y a un petit déboîtement (subluxation) : sous le bras, les doigts bien en contact avec l'os de l'humérus, observer s'il y a un mouvement vers l'avant ou l'arrière.

Si le mouvement est vers l'arrière c'est qu'il y a un petit déboîtement postérieur.

Pour corriger placer le bras le long du corps, le doigt sur la couture du pantalon :

étirer le bras vers le bas tout en bloquant la pointe de l'épaule.

Pousser le bras vers l'arrière en observant la réaction du corps.

Si le bras tourne vers l'arrière, et seulement dans ce cas, remonter le bras vers l'épaule.

Laisser le corps retrouver sa place jusqu'à sentir un relachement en direction verticale vers le bas.

Etirer le bras pour finir.